Petite chenille qui est devenue un magnifique papillon - Lazuli Magnolis

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<avatarpris>๑ Taehyung Kim</avatarpris> - @"Lazuli Magnolis"

Lieu de l'Emploi/Occupation : [Londres Sorcier]  à Ministère de la magie

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๑ Langue-de-plomb (archiviste) - @"Lazuli Magnolis"

Lieu de vie : [Ailleurs] à Royaume-unis

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๑ Manoir Magnolis - @"Lazuli Magnolis"

Lazuli Magnolis

La main gauche sur le miroir plain-pied, l'autre sur le cœur, un enfant de six ans entouré dans une serviette murmurait. Personne d'autre que lui dans la salle de bain, il était l'unique auteur et auditoire. Quelques larmes perlaient de ses yeux asiatiques, tachant ses joues enfantines, montrant une certaine douleur bien trop mature pour un aussi petit être. Malgré son jeune âge, son visage possédait une beauté presque irréelle, sans aucun défaut. Une beauté androgyne qui ne facilitait pas pour lui mettre un genre.

Une robe de bonne manufacture, accompagnée de sous-vêtement et de collant attendaient sagement sur une chaise non loin. Lazuli avait tourné la tête dans leur direction, une grimace sur les traits, ses courts cheveux corbeaux encore mouillés s'étaient teintés d'un vert foncé pendant un bref moment. L'enfant avait laissé sa serviette tomber à terre, regardant son entre-jambe avec une mine boudeuse. Un entre-jambe muni, non pas d'un, mais de deux sexes. Un masculin et un féminin.


Lazuli avait fermé les yeux solidement, se concentrant. Petit à petit, son entre-jambe avait changé, ne présentant plus qu'un sexe féminin. Un soupir de frustration était sortit de ses lèvres alors qu'il se regardait dans le miroir. Il ne se trouvait pas complet, il trouvait cela moche. Pourquoi ses parents ne pouvaient-ils pas l'aimer en entier ? Pourquoi ses parents ne voulaient-ils pas qu'il soit un garçon ? Parce que Lazuli était né en second. Le premier était un garçon, de trois ans son aîné. Et ses parents voulaient une fille en second. Un garçon pour faire porter le nom à une descendance et une fille pour se lier avec une autre famille de sang-pur par le mariage.

Mais au lieu d'avoir une fille, ils avaient eu un bien étrange enfant. Un enfant avec les deux genres. Après une expertise médicale, dans le plus grand secret, évitant que les autres puissent le savoir, il fut dit que l'enfant avait hérité des gènes métamorphomages venant du côté maternel et qui remontaient au moins à deux générations. Cet héritage s'était déclenché alors que l'enfant n'était qu'un embryon, le faisant intersexe. Le facteur en cause n'était pas clairement défini, mais les parents eux savaient. C'était uniquement de leur faute. Ayant envie d'une fille, ils avaient fait usage de la magie noire pour définir le sexe de l'enfant à naître. Ils n'avaient pas pensé une telle répercutions, puisque leur premier-né n'était pas métamorphomage, ils avaient cru que leur second enfant, ne le serait pas non plus.

Ils avaient tentés de corriger leur erreur, voulant supprimer le genre masculin de l'enfant de différentes manières. Potions, sortilèges de magie noire. Rien n'y faisait. Ainsi, ils avaient abandonné l'idée de faire disparaître cet "monstruosité" pour le cacher sous des sortilèges quand l'enfant était trop jeune. C'était vers ses quatre ans, que ses parents lui avaient expliqués qu'il devait faire disparaître cette partie parce qu'une fille n'en avait pas, qu'il devait avoir les cheveux longs et certains traits physiques. Croyant en la vérité de ses parents, il avait obéis, changeant son physique sous la direction des adultes. Ces derniers s'étaient tout simplement amuser à créer leur fille parfaite, la faisant très jolie, n'hésitant pas à trouver des photos de filles belles pour que Lazuli puisse s'en servir comme modèle.

Un an plus tard, les questions venaient dans sa tête alors qu'il commençait à comprendre la différence entre les genres. Certaines activités destinées aux filles lui plaisaient, mais d'autres le faisaient grimacer. Idem pour les garçons. Il avait autant envie de grimper dans les arbres que de se pouponner. Complètement perdu, il ne savait pas ce qu'il était. Une fille comme ses parents lui disait ? Ou un garçon ? Pourquoi se questionner d'ailleurs ? Simple, il avait vu par inadvertance son frère tout nu. La chose monstrueuse qu'une fille n'était pas censé porter et bien son frère la portait. Personne ne lui disait quoi que ce soit. Lazuli avait donc déduit que les garçons les portaient, mais pas les filles. Est-ce que les garçons portaient autre chose ? Après espionnage auprès de son aîné. Et bien non. Son frère avait que ça.

Alors oui, il était complètement paumé. De plus, il s'était pris une claque dès qu'il avait osé poser son questionnement tout haut. Lazuli avait juste demandé avec innocence, lors d'un repas : Dites, suis-je un garçon ?. Il n'avait plus rien dit à ce sujet, comprenant que cela lui était interdit. L'année suivante, Lazuli, dans l'intimité de sa salle de bain, avait décidé de voir à quoi il pourrait bien ressembler en garçon. Ne s'aidant d'aucune photo, il avait plongé dans son inconscience, cherchant son lui intérieur. En rouvrant les yeux, ses genres étaient présents. Son physique l'avait choqué parce qu'au final il était assez androgyne. Et tel Narcisse, il en tomba sous le charme. Il voulait montrer son vrai lui à tout le monde. Cependant, la peur du rejet était bien là. Ses parents n'aimaient pas son vrai lui, ils voulaient le voir jouer un rôle.


L'enfant avait signalé la négation, disant qu'il se dépêchait alors qu'il enfilait ses bas. Lazuli avait pris naissance, un prénom qui venait d'une pierre précieuse, le Lapis-Lazuli. Dans sa tête, elle était il, Amaranth était Lazuli. Dans l'intimité de sa chambre et de sa salle de bain, Amaranth disparaissait physiquement pour laisser place à Lazuli. Lazuli se répétait en boucle qu'il était Lazuli et non Amaranth, ayant peur d'oublier qui il était vraiment. Il était un garçon, mais il aimait la totalité de son vrai lui, le sexe féminin compris.


Fin prêt, l'enfant s'était regardé dans le miroir, fermant les yeux par concentration. Son corps s'était métamorphosé. Ses cheveux s'étaient fait long, ses traits changeaient, idylle de ses parents. Une petite moue boudeuse sur les traits, un nouveau soupir, il avait reprit le rôle dont attendait de lui.


Du haut de ses quinze ans, il s'était roulé en boule dans sa couette, ne voulant pas en sortir. Une de ses camarades avaient décidés de tenter de le foutre par terre pour ainsi le réveiller définitivement. Chose qui avait fonctionné. Grognant, il avait sauté sur sa camarade la plaquant contre son lit pour ensuite se venger en lui donnant de multiples chatouilles.

Il avait finis son attaque au bout d'un moment, prenant pitié de sa proie. Lazuli avait remis ses longs cheveux en place, ainsi que sa nuisette, une mine gênée sur le visage à cause de sa poitrine un peu trop grosse qui était exposé, ses cheveux virant au blanc foncé. Les autres l'avaient un peu jalousé, mais en voyant qu'il n'était pas du tout à l'aise, surtout vis-à-vis de l'attention masculine qui avait pris l'habitude de loucher à son encontre, la jalousie s'était vite stoppé.

Lazuli était encore perturbé par son père qui l'avait tout simplement palper pour lui dire de grossir encore sa poitrine. Lui qui voulait un truc facilement dissimulable et bien s'était peine perdue. Il avait une plastique qui attirait les garçons et ce simple fait lui donnait envie de se cacher dans un trou de souris. Oui, il se sentait attirer par les garçons, mais il était gêné que ceux-ci le soit par un physique qui n'était pas le sien.

Écoutant une de ses camarades se plaindre d'avoir DCFM en première heure, Lazuli s'était relevé en tapant des mains. En quelques secondes, sa tête avait changé pour prendre celle de Dolores Ombrage, leur professeur au combien détestable, sa voix était d'ailleurs celle de la femme.


Lazuli avait fait une tête stupide, un doigt sur les lèvres et faisant mine de réfléchir, disant des mots complètement loufoque qui commençaient par les lettres du raccourci de la matière. Cela faisait rire ses camarades de classes. Ce n'était pas la première fois qu'il servait de divertissement pour ses camarades. En fait, il avait l'habitude de prendre l'apparence d'un professeur ou d'un autre élève pour tourner au ridicule celui-ci. Les élèves étaient le plus souvent des Gryffondor, comme Ron Weasley qui faisait le singe, l'élue sans ses lunettes qui se prenaient les objets et qui parlait à des meubles, Miss-je-sais-tout qui avouait passer sous le bureau des profs. Bref tout un tas de conneries. Les seuls épargnés étaient ceux de sa maison, les Serpentard. Dont le professeur Rogue qu'il avait en haute estime et qu'il ne voulait pas dénigrer.

Lazuli avait pris ses vêtements, partant se réfugier dans la salle de bain pour se changer. Il était pudique et les filles respectaient ça. Mais c'était surtout pour profiter de quelques minutes de son véritable corps. D'ailleurs, le voilà qui le retrouvait. Plus il grandissait, plus son vrai corps devenait beau. Mais aussi, plus il éprouvait des envies. Envie de sortir au grand jour. Cependant, il ne pouvait pas.

De toute façon, il était naturellement inscrit en tant qu'Amaranth et il ne pouvait pas assumer son vrai lui à l'école. Il préférait attendre d'avoir finis Poudlard et de pouvoir voler de ses propres ailes pour être ainsi lui-même. En plus, il allait devoir faire plein de démarche administratifs. Bref, c'était pas pour tout de suite.

Lazuli pouvait être qualifié d'élève modèle, le genre qui était sage durant les cours et qui aidait ses camarades en difficultés. En fait, Lazuli ne le faisait pas gratuitement, demandant des faveurs en échanges. Faveur qui pouvait faire très mal selon son humeur. Cela pouvait aller à la simple perte de points pour un élève d'une autre maison, à l'humiliation jusqu'aux attaques. Bref, il s'amusait beaucoup avec ses faveurs. En gros, si quelqu'un l'emmerdait et bien, il envoyait un élève qui lui devait une faveur. Aussi simple que ça. Toute personne refusant de faire sa faveur risquait de se retrouver avec le crâne chauve pour les filles et travesti en mode "Drag Queen" pour les gars. Il n'y avait pas eu besoin de beaucoup d'exemples pour que ses faveurs soient respectés, surtout qu'il avait des photos des humiliations. Évidement, ses proies étaient souvent ceux d'année inférieur des autres maisons, les attrapant dans ses filets. Il faisait ça uniquement pour se faire bien voir par ceux de sa maison, d'incarner tout simplement le parfait petit Serpentard. Après tout, personne n'avait besoin de savoir qu'il avait manqué finir à Poufsouffle.

Il traînait habituellement avec la bande de Drago Malefoy, puisque tous de sang-pur, il les connaissait déjà par le passé. Cependant, il était plus avec les filles de son année qu'avec les garçons. Il ne se souciait pas du statut du sang des autres, mais il ne le disait pas à haute voix non plus. Il se contentait juste de suivre le courant.

Même s'il faisait tout pour ne pas penser à ce qui se préparait dans l'ombre, il ne pouvait pas fermer entièrement les yeux et jouer les ignorants. Telle une épée de Damocles, la menace du seigneur des ténèbres trônait sur sa tête. Il ne l'avait pourtant jamais rencontré, chose qui lui allait complètement, mais il savait que la marque prenait place sur les bras de ses parents et même de son frère. L'angoisse de devoir suivre le même chemin, une fois majeur, était bien là. L'adolescent ne voulait pas participer à cette guerre qui prenait petit à petit de l'ampleur au fil des années. Lazuli voulait juste vivre tranquillement sa vie.


Ah si seulement le destin s'était tenue tranquille.


La démarche bancale, les larmes silencieuses, le jeune homme de dix-sept ans avait refermé la porte de la salle de bain, la verrouillant bien que cela était complètement inutile. Ses yeux sombres ne quittaient pas le sol, tandis que ses cheveux oscillaient entre le bleu foncé et le rouge clair.

Il ne voulait pas regarder le miroir. Miroir qui montrait un corps meurtris, parcouru de marques. Il s'était dirigé vers les toilettes, vomissant comme il avait pris l'habitude. Pire que la mort. Pire que de devoir porté une marque durant cette domination du seigneur des ténèbres. Ses parents l'avaient offert en mariage à Everett Selwyn, un homme aux cheveux déjà blanc. C'était un fidèle mangemort qui avait une place de choix au ministère de la magie.

Il n'avait pas eu le droit de faire sa dernière année à Poudlard, l'homme acceptant qu'il prenne des cours par correspondance pour avoir une occupation. Puisque selon lui, il n'allait pas travailler plus tard. Non, son unique rôle était de l'accueillir entre ses chairs sans le droit d'opposition. Son mari était un être cruel et malsain. Plus d'une fois, l'homme lui avait demandé de se rajeunir, rajeunir au-delà de l'acceptable.

C'était déplacé. C'était affreux. Et au grand jamais, Lazuli ne souhaitait avoir le moindre enfant avec ce monstre, l'imaginant très bien faire ce genre de chose avec ce dernier. Il prenait consciencieusement des potions contraceptifs et changeant de genre. S'il restait sous un genre féminin, il risquait de tomber enceint et il ne pourrait plus faire certaines métamorphoses. Donc, il prenait ses précautions.

L'homme qui partageait sa vie était au courant pour sa véritable apparence. Et il en jouissait allègrement. Il lui ordonnait un physique, tantôt fille, tantôt garçon, tantôt entre les deux, réalisant ainsi bon nombre de fantasmes tous plus malsains les uns des autres. Lazuli n'arrivait pas à prendre le moindre plaisir, il était une poupée d'argile, un jouet entre les mains d'un vieux pervers.


Lazuli avait tourné la tête en direction de la porte, ses cheveux longs dorés devenant d'un noir ténébreux. Il venait de le satisfaire à l'instant. Il voulait déjà recommencer ? Le jeune adulte au physique androgyne, sans la moindre poitrine, s'était relevé, tirant la chasse d'eau avant d'aller se rincer la bouche.

La porte s'était ouverte avec fracas, le faisant sursauter. Lazuli s'était retourné, ses cheveux noirs ne le quittant plus. Les yeux terrifiés et fuyeurs, la respiration laborieuse et le corps tremblant. L'homme était rentré dans la pièce, l'air furieux. Il portait aucun vêtement, comme Lazuli.


Sa main s'était levé, marquant la joue du plus jeune. Ce dernier était tombé à terre, les larmes coulant sur ses joues et les cheveux rouge clairs qui étaient redevenu bien vite ténèbres.


Monsieur. Lazuli n'avait pas le droit de l'appeler par son prénom et encore moins de le tutoyer. L'homme l'avait regardé de toute sa hauteur, avant de lui donné un coup de poing au visage. La tête du jeune s'était cogné sur le sol, une grimace sur les traits. À moitié assommé, il ne comprenait pas ce qui se passait, mais il sentait pourtant ses mains et son haleine fétide, il entendait ses bruits de plaisir.

Son intimité une fois de plus bafoué, Lazuli avait réussis à se tourner sur le côté, dos à la porte, une fois que l'homme repus s'en était allé en rigolant. Il avait éclaté en sanglot. Lazuli se sentait sale et aucune douche ne pouvait le nettoyer. Aucun remède ne pouvait le rendre comme avant. Avant la mort de Dumbledore, avant la domination du seigneur des ténèbres, avant sa nuit de noce. Avant le passage de cet homme.

Lui qui rêvait d'amour, de rencontrer l'homme idéal qui pourrait lui montrer mille délices ne voyait en les hommes que des monstres à satisfaire. Lazuli essayait de se convaincre que tous les hommes n'étaient pas comme son mari. Mais son corps, son âme lui disait le contraire. L'amour n'existait pas. Il n'y avait que la douleur et la violence.



Cher public, les procès se succèdent les uns à la suite des autres, après cette guerre. Je m'en vais vous raconter l'un d'eux qui fut bien pénible et assez inédit. Elle concerne un jeune métamorphomage contraint par ses parents d'adopter un genre complètement différent avec lequel il s'identifiait et forcé de montrer une apparence radicalement différente à son véritable physique. Il fut forcé d'épouser un mangemort cruel.

Né, intersexe (P.6), ses parents, Zinc Magnolis et Lenna Magnolis, née Min, ont décidés de faire de leur second enfant une fille tout en faisant en sorte que personne ne puisse être au courant de la situation. Ils ont, en effet, menacés de mort le médicomage ayant procédé à l'accouchement et celui ayant fait les expertises médicales. Tout deux n'ont pas pu témoigner, étant mort durant la guerre (P.2). Après une expertise en la personne d'Amaranth/Lazuli Magnolis, actuellement âgé de 18 ans, il fut trouvé que son intersexualité est dû, non pas à un don précoce de métamorphomagie au stade embryonnaire, mais à de la magie noire lancée sur sa personne pendant qu'il était dans le ventre de sa mère. L'effet de la magie noire utilisée avait pour unique but d'en faire une fille, sortilège classé comme hautement interdit car cela ne change que le physique et non le mental, faisant naître des sorciers et sorcières transgenres (P.6). Dans leur action, les parents n'ont pas pensés à l'éveil des gènes de métamorphomage (P.8) qui est rentré en combat avec le sortilège, le rendant ainsi intersexe.

Opéré un enfant intersexe est interdit par les lois, jugés comme barbare puisque ne pouvant pas respecter les désirs et identités de genre futurs de l'enfant (P.7). De fait, Zinc et Lenna Magnolis ont eux-mêmes procédé à ces actes de barbarie sur leur enfant alors âgé de quelques mois. Aussi cruel qu'un Doloris, ils ont répété plusieurs fois cette procédure. Monsieur Magnolis a avoué, sous véritaserum, qu'il a utilisé une paire de cisaille, objet moldu permettant de couper des branches d'arbres, en dernier recourt sur son enfant âgé de deux ans qu'il avait préalablement drogués pour qu'il ne puisse pas bouger. Toutes les procédures dérangeantes et contre-natures encouru sont mises en échec par les gènes de métamorphomage qui ont tout simplement fait réapparaître son genre masculin. Monsieur et madame Magnolis ont finis par opter pour le camouflage, usant de sortilèges pour cacher son genre masculin aux yeux des autres.

Dès que l'enfant fut assez grand pour être capable de faire des changements volontaires sur son physique, soit à partir de l'âge de 4 ans, ses parents l'on obligé à faire disparaître son genre masculin. Cependant, le jugeant trop masculin, alors qu'Amaranth/Lazuli est un être androgyne (voir photo), ils ont demandés d'autres modifications corporelles. Ils ont tout simplement façonnés leur enfant comme si c'était une poupée d'argile, allant à l'encontre de bons nombre de lois régissant les métamorphomages mineurs (P.9).

C'est à l'âge de 6 ans que l'enfant s'identifie comme étant un garçon, découvrant son véritable physique dans l'intimité de sa chambre. Il change de prénom, remplaçant Amaranth par Lazuli. Il n'ose pas le dire à ses proches pour la bonne raison que l'unique fois où il leur a fait part de ses questionnements, il a reçue une gifle magistrale. L'enfant fut contraint de jouer deux identités, une qu'il cachait à tout le monde, l'autre qui lui faisait mal et qu'il devait exposer. Vivre en tant qu'Amaranth fut très compliqué pour Lazuli qui avoue avoir pensé à la mort avant même de faire sa scolarité à Poudlard (P.3). Il s'est toujours raccroché à son rêve, celui d'être enfin lui-même, c'est uniquement ça qui lui permet de chasser ses pensées noires qu'un enfant n'est pas censé posséder.

Lors de sa puberté, autour de 14-15 ans, Amaranth/Lazuli Magnolis a expliqué, en étant très gêné, que son père, Zinc Magnolis, lui a fait des attouchements sexuels au niveau de la poitrine, des fesses et de son entre-jambe féminin. Ce dernier s'est défendu en expliquant que c'était uniquement pour pouvoir lui expliquer que ''sa fille'' devait procéder à des modifications de ces parties là jusqu'à sa satisfaction dans le but de plaire aux hommes. Le choc fut complet dans la salle d'audience surtout quand Amaranth/Lazuli a réussis à avouer que son père s'était masturbé derrière lui en faisant ses attouchements. Cet événement perturbant a fait naître un complexe chez l'adolescent qui a commencé à vouloir cacher son physique en tant qu'Amaranth, notamment sa poitrine et mettre une certaine distance vis-à-vis des garçons qui ont commencé à lui tourner autour.

La chute de Poudlard et du ministère ainsi que la prise de pouvoir du seigneur des ténèbres a dramatiquement changer la vie d'étudiant d'Amaranth/Lazuli. L'adolescent, tout juste majeur, fut marié de force à Everett Selwyn, mangemort de 70 ans, ayant été incarcéré à la prison d'Azkaban lors de la première guerre et faisant partie de l'évasion de 1995 (P.4). Il est contraint de quitter l'école pour faire des cours par correspondances. Durant cette période, Amaranth/Lazuli déclare avoir été abusé sexuellement, mentalement et physiquement par son mari de différentes manières à plusieurs reprises. Il a été obligé de satisfaire les fantasmes, malsains et lugubres, de ce dernier. L'un en particulier a choqué la salle, son mari le forçait à prendre l'apparence d'un enfant ce qui l'avait beaucoup perturbé. Suite aux révélations chocs, Everett Selwyn a été expertisé par des psychomages et ces derniers ont dévoilé que l'homme est un pédophile (P.5), ayant passé à l'acte sur de jeunes enfants moldus, lors de la première guerre.

Je peux vous annoncer que justice a été rendu pour Amaranth qui se fait maintenant appeler Lazuli, actuellement dans l'aile psychiatrique de St. Mangouste pour se reconstruire. Everett Selwyn va recevoir le baiser du détraqueur en fin de semaine tandis que Zinc et Lenna Magnolis vont finir leurs jours à Azkaban. Le mariage entre Everett Selwyn et Lazuli Magnolis a donc été rendu caduque, reconnu comme étant illégal, le jeune métamorphomage a aussi été reconnu comme étant de genre masculin sur son état civil et ses différents papiers.


Contrairement au monde désuet des moldus, la communauté sorcière se montre ouverte pour les changements de genres et sur le panel de sexualité, depuis une centaine d'années. [...]

Les personnes transgenres peuvent, après un suivis à St. Mangouste sur un minimum de deux ans, entamer un traitement pour changer de façon définitive leur corps pour leur donner les attributs et apparence du genre opposés. Suite à quoi, ils seront entièrement reconnus comme étant de leur identité de genre et non de leur genre de naissance. Le traitement est sur un mois et une hospitalisation est nécessaire durant cette période, l'individu étant plongé dans un coma pour éviter toute souffrance liée au changement. À la fin de la procédure, le sorcier ou la sorcière a besoin d'un temps d'adaptation variable avant de pouvoir reprendre sa vie. Il est bon de noter que les transgenres peuvent avoir des enfants après le traitement, cependant un minimum de deux ans post-traitement est nécessaire pour que le corps puisse être naturellement fertile. Pour les personnes intersexes, aucune procédure n'est possible pour ce qui est du physique. En effet, le traitement ne fonctionne pas sur eux. De plus, la plupart s'identifient à un genre, féminin ou masculin, voir les deux tout en voulant garder leur deux sexes intacts. […]

Il existe un très grand nombre de sexualités différente, plus ou moins accepté par la communauté sorcière. Il y a les traditionnels, hétérosexuel (attirer par le genre opposé), homosexuel (attirer par le même genre) et bisexuel (attirer par les deux genres). Mais, aussi d'autres plus particuliers qui ont eu plusieurs débats au fil du temps, comme centaurisexuel (attirer par les centaures) ou encore lupisexuel (attirer par les loup-garous) que beaucoup juge de contre-nature.

Le mariage est ouvert pour tout couple le souhaitant. Il est cependant vrai que les femmes et les hommes homosexuels de familles de sang-pur sont contraint par leur proche à un mariage hétérosexuel pour engendrer une descendance. Aucune loi n'interdis ce genre de chose. La question de fonder une descendance sans passer par l'adoption pour les couples de même genre est souvent pointer du doigt. Certaines rumeurs laissent courir que le département des mystères se penchent depuis plusieurs années sur une solution qui pourrait ainsi permettre à tout le monde d'avoir une descendance, cela pourrait ainsi aussi redonner espoir aux couples hétérosexuels stériles et aux personnes célibataires voulant un enfant. [...]

Spoiler:

Ses pas s'étaient accélérés, ses chaussures tapant sur le sol ciré du grand hall, il évitait habillement les sorciers et sorcières. Certains le regardaient d'un air courroucé, d'autres l'ignoraient tout simplement. Lazuli prenait tout de même le temps de s'excuser en se penchant rapidement en avant, selon la culture coréenne qui avait ponctué son éducation. Il était habillé d'une robe de sorcier sombre, le M du ministère de la magie de brodé sur le torse accolé avec l'inscription ''Langue-de-plomb-A''. Il tenait dans ses bras une boite semblable à un coffre qui ronronnait et possédait une multitude de yeux, regardant le monde qui l'entourait d'un air tranquille, mais aussi menaçant.

Lazuli avait réussis à rentrer dans un ascenseur au dernier moment, se faufilant pour se mettre au fond. Naturellement, les sorciers ayant l'habitude de croiser un langue-de-plomb avec un de ses fameux coffres bizarres, avaient tout de suite pris leur distance. Le métamorphomage, dont le physique était le sien, son vrai lui, avait fait un petit sourire, tapotant doucement le coffre de ses doigts. L'ascenseur s'était mit en marche, grâce au coffre, il n'avait pas eu besoin de se tenir malgré les secousses, restant en place.

Après le procès de ses parents et de son ex-mari, Lazuli avait remonté la pente petit à petit avec l'aide médical. Il était toujours aidé, devant prendre des potions anti-stress/angoisse et des potions pour dormir. Il avait aussi besoin d'une lumière le soir et il avait des rendez-vous chez une psychomage pour travailler sur ses problèmes. Et des problèmes, il en avait plein surtout avec ces relations avec les hommes. S'il acceptait d'avoir des contacts avec ces derniers, il fallait du temps pour que cela se fasse, pour qu'une simple main puisse le toucher sur l'épaule sans qu'il ne tremble. Même pour ses amis de l'école, ils avaient dû prendre leur mal en patience avec lui. Une fois cette étape de passer, il pouvait réclamer des câlins, mais il pouvait faire marche arrière s'il apprenait faire de l'effet à celui-ci. Oui, parce que Lazuli ne se sentait pas capable d'avoir la moindre relation intime pour le moment étant encore perturber par ce monstre qui avait partagé sa couche.

Lazuli avait décidé de devenir langue-de-plomb parce que ce métier particulier et plein de mystère lui plaisait beaucoup. Et il ne s'était tromper de carrière, trouvant son travail très bien. Il avait eu le droit à une formation durant laquelle il avait appris l'art de l'Occlumencie, indispensable pour un tel métier, mais aussi l'art du silence. Apprendre à se taire. Ne pas parler boulot en dehors des locaux même sous torture. Aussi simple que ça.

Les portes de l'ascenseur s'étaient ouvertes, déversant au département des mystères. Le jeune adulte était sortie toujours le pas pressé. Il s'était présenté devant une porte fermée, cette dernière s'ouvrant quelques secondes après son arrêt, lui permettant d'accéder à une pièce circulaire possédant onze pièces non numérotée. Si la porte était ouverte manuellement, alors la pièce tournait dans tous les sens, perdant les intrus qui n'avaient rien à faire là. La porte scannait l'individu qui se présentait à lui et s'ouvrait toute seule si celui-ci était enregistré.

Lazuli s'était dirigé vers l'une d'elle, passant à travers elle comme s'il n'y avait pas de porte. Cette partie était uniquement accessible par les langues-de-plombs, pour les autres s'étaient une porte comme une autre, mais constamment fermé à clef ainsi qu'infranchissable même par le plus puissant des sorciers, elle annulait aussi toutes altérations mentale et physique. Ainsi Lazuli, avait dû remettre ses cheveux en blanc juste après, ces derniers ayant pris une teinte noire.

Il avait parcouru le long couloir, arrivant à une grande pièce circulaire avec un grand trou au milieu, munis d'un grand escalier qui en faisait le tour pour descendre dans les profondeurs. Il y avait onze étages, en comptant celui-ci. Un bruit d'explosion l'avait fait sursauter alors qu'une porte s'ouvrait, laissant voir un pauvre sorcier recouvert de suie qui toussait devant l'air moqueur d'un curieux qui avait sortie sa tête d'une énième pièce. C'était chose courante par-ici. Après tout, les langue-de-plomb travaillaient sans cesse sur des artefacts, potions et sortilèges variés. Chaque porte déversait dans un laboratoire d'expérimentation que cela soit pour la découverte d'un objet/sortilège/potion ou pour la création. Cela pouvait mettre de nombreuses années avant de réussir à créer quelque chose de révolutionnaire. Tout n'était pas commercialisé et encore moins montré au public. C'était gardé ici en cas de force majeur pour éviter que cela ne tombe entre de mauvaises mains. Il y avait des puissances inimaginables par ici et Lazuli était content de connaître les secrets que renfermaient ses murs.

Le sorcier s'était déplacé jusqu'au centre, posant ses pieds sur le haut des escaliers, du côté gauche. Il s'était assis sur la première marche, tenant fermement le coffre.


Les marches s'étaient transformé en toboggan, jusqu'à l'étage demandé. Aussitôt fait, Lazuli avait glissé a une vitesse hallucinante, les yeux fermés. Il était parvenu à l'étage en moins de quelques secondes. Les marches s'étaient remises et celle sur laquelle il était l'avait fait glisser sur le sol du dernier étage, le fond du gouffre de sorte à ne plus se retrouver dans le chemin du toboggan. Il avait finis par ouvrir les yeux pour se relever. Il se rappelait des premières fois qu'il avait utilisé l'escalier, il avait eu l'impression de ressembler à un mec bourré. Le côté gauche permettait de descendre tandis que le droit servait pour monter par le même principe que le gauche. La dernière marche emmenant à l'étage souhaiter déposant l'utilisateur vers le dit étage pour éviter les collisions.

Le fond du gouffre comme il était appelé par les employés était une petite pièce ronde sans aucune porte et décoration, elle était isolée des autres par un mur de fumée noire opaque qui semblait forte menaçante. Seul les archivistes pouvaient le passer, les autres rebondissaient dessus, ils étaient ensuite récupérés par une gargouille dissimuler tout autour de la fumée qui le déposait à l'étage du dessus sans aucune douceur. Si le même individu était récupéré trois fois dans un temps restreint, il allait devoir s'expliquer à son supérieur. Après évidemment, si le sorcier était juste tombé dans le trou par accident, ce qui pouvait arriver, la fumée était donc une protection et cela ne comptait pas comme une tentative de fraude. Les archivistes avaient tendance à sauter quand ils avaient aucun coffre dans les mains, la fumée les stoppant doucement de leur chute, pour les faire passer et atterrir sur leur pied de l'autre côté.

Lazuli avait repris sa route, passant à travers le mur à un endroit précis, se retrouvant dans un grand entrepôt, labyrinthe de vitrines. Il y avait beaucoup de protection pour l'antre des archivistes. Car en même temps, c'était là où était entreposés tous les artefacts au fil des siècles. Notamment ceux que les moldus y avaient posé la main ou tout du moins effleuré du bout d'un doigt. Ces derniers nommaient ces objets comme étant maudit ou miraculeux. La fameuse épée Excalibur était un exemple.

Sachant où aller, il avait descendu les quelques marches qui le séparait du labyrinthe, arpentant ce dernier pour aller jusqu'au centre. Tout intrus aurait bien du mal pour faire un pareil exploit. Il avait croisé quelques collègues, les saluant. Le travail d'archiviste était bien plus complexe que ce que l'on pouvait imaginer, ils avaient beaucoup de travail, ayant de nombreuses tâches et une polyvalence certaine.

Le transport d'un artefact ou potion d'un endroit à un autre, pour ce faire, il prenait un coffre spécial qui empêchait toutes secousses de son contenu et de son porteur, en plus de brûler toute personne autre que son porteur enregistré. Il était donc envoyé sur le terrain, pouvant se raccrocher avec une équipe de la justice magique ou des accidents et catastrophes magiques. Mais ce n'était pas tout le temps le cas, comme cette fois-ci, Lazuli ayant récupéré un artefact égyptien que les moldus avaient fait acheminer jusqu'au royaume-unis. Il était aller tout seul, son don de métamorphomage l'ayant aidé pour sa récupération dans le musée d'exposition, le remplaçant par une copie des plus non-magique. Cela faisait un bout de temps qu'il travaillait sur sa récupération pour ne pas se faire attraper, les moldus et leurs caméras de sécurité !

La supervision des projets. En effet, chaque personne ou groupe ayant une idée pour la création d'une nouvelle chose, devait le soumettre aux archivistes via une thèse de plusieurs mètres de parchemin montrant ainsi ses recherches, le projet dans son ensemble. Chaque archiviste devait en prendre note, écrire son avis sur le projet positif ou négatif et jugeant son utilité pour la communauté magique. Les avis étaient regroupés pour être transmis au directeur du département. Ce dernier se basait donc sur les notes avant de valider ou refuser un projet, permettant ainsi son aboutissement ou non ainsi que le financement. Un archiviste faisait une inspection dans un laboratoire au minimum une fois par mois pour faire un rapport au directeur sur l'avancement du projet en question. L'archiviste pouvait faire stopper un projet qui n'avançait pas suffisamment, dont les membres faisaient n'importe quoi, se reposait trop ou encore qui s'éloignait du projet initial. Il pouvait mettre un blâme et au bout de trois, le projet était stoppé. Donc sa visite était redoutée par tous et personne ne savait quand une visite allait se faire. Lazuli trouvait cela amusant parce qu'a chaque fois qu'il faisait une inspection de projet, il était caressé dans le sens du poil, les langue-de-plomb de l'équipe souhaitant être le plus agréable pour éviter de se prendre un mauvais rapport dans les dents. Il restait cependant le plus impartial possible.

La mises à jour des registres. Tout début/avancement/fin d'un projet devait être rajouté dans le registre tout comme la création d'une nouvelle chose par quelqu'un d'externe au département. Mais il n'y avait pas que ça. Le registre complet des sorciers du royaume-unis se situait ici ainsi que les informations sur les divers documents, comme le métier, les études... Bref tous les papiers d'origines étaient là. Cette section communiquait donc énormément avec les autres départements, ces derniers faisant les demandes et un archiviste prenait ce qu'il fallait, faisait une copie avant de faire le déplacement pour les livrer en mains propres. Pour éviter les nombreux aller-et-venu, les demandes de papiers se faisaient le matin pour être livré l'après-midi, ou l'après-midi pour être livré le lendemain matin. Ainsi, un ou plusieurs archivistes, selon la disponibilité, prenaient tous les papiers que les départements demandaient pour faire une distribution globale, récupérant aussi les nouveaux documents. Par contre, si la personne faisant la demande se déplaçait elle-même en allant au niveau du département des mystères, alors elle était servie rapidement. Naturellement, les archivistes étaient dans cette partie le plus souvent.

La copie d'artefacts. Celle-ci durait souvent plusieurs mois à faire et c'était une équipe d'une dizaine d'archivistes qui se mettait dessus, ne faisant aucun autre poste durant ce temps. Le but était d'en faire une ou plusieurs copies, reproduisant ainsi l'artefact en question au millimètre près. L'original restait dans les archives et les autres étaient récupérés, un à la fois, plus tard par les autres langue-de-plomb qui allaient les tester. Les tests avaient pour but d'augmenter la connaissance sur le dit artefact en l'utilisant de toutes les façons possibles et ainsi découvrir ses limites, notamment comment le détruire ou sa réaction face à tous les sortilèges et potions existant.

Le centre atteint, ce dernier était une partie dénuée de la moindre affaire mise à part plusieurs plateformes flottantes. Il avait déposé son coffre sur l'une d'elle, sortant sa baguette pour pointer le coffre. Après un sortilège complexe qu'il connaissait par cœur, le coffre s'était ouvert, recrachant ce qu'il possédait soit un sceptre d'or qui était abîmé par le temps. Le sceptre s'était posé tranquillement sur la plateforme tandis que le coffre s'était plier devenant plat. D'un coup de baguette, Lazuli l'avait déposé à terre. La plateforme empêchait les artefacts de se déclencher ou d'attaquer les langues-de-plombs. D'autres plateformes étaient utilisés et il avait bien évidemment salué ses collègues. L'un d'eux lui avait adressé la parole.


Lazuli avait soupiré en faisant une grimace, les cheveux passant au bleu, ce qui avait fait rire la demoiselle. Donc un projet de plusieurs mètre de parchemin l'attendaient sur son bureau, pas de chance. C'était quand même une partie qu'il n'aimait pas, enfin sauf si le projet l'intéressait vraiment. Le sorcier n'avait pas rejoint tout de suite son bureau, puisqu'il devait expertiser l'artefact, comprendre son fonctionnement et ses matériaux pour ensuite le ranger.

Une trentaine de minute plus tard, le revoilà qui repartait, son coffre qui renfermait le sceptre dans les mains, un parchemin assez long sous le bras. Ce dernier comportait tous les composants de l'objet, au millimètre près. Il savait donc où le ranger dans ce labyrinthe. Lazuli avait finis par ouvrir une vitrine vide d'artefacts, situé sur une rangée bien loin du sol puisqu'il avait dû grimper sur une plateforme qui permettant d'accéder à la vitrine en donnant le numéro de celle-ci. Il avait déposé le coffre à l'intérieur, refermant la porte d'un sortilège particulier. Le coffre avait recraché l'artefact avant de sortir de la vitrine par une fente qui s'était vite refermé après son passage. Lazuli l'avait récupéré et d'un coup de baguette, il avait inscrit le nom de l'artefact sur une plaque soit une liste de lettre et de chiffre. Il avait ensuite inscrit le nom de l'emplacement sur le dos du parchemin, la face comportant le nom de l'artefact. De retour sur le sol, il avait repris sa route, n'oubliant pas de déposer le coffre plat dans une boite prévue à cet effet disposé dans chaque intersection.

Son chemin l'avait conduit jusqu'à la pièce d'entrée, celle sans porte avant de passer par un mur. Il était parvenu à un immense open-space où des tonnes de bureaux, jonché de parchemins, étaient rangés de sorte à faire des carrés, séparés les uns des autres par des cloisons de bois. Lazuli s'était échoué dans un soupir de satisfaction sur son fauteuil. Il avait regardé la fameuse thèse, un parchemin rouler et cacheter, il semblait très imposant et encore, la magie pouvait le rendre plus petit que ce qu'il comportait vraiment. Encore quelqu'un qui en faisait beaucoup trop comme si en mettre des kilomètres allaient favoriser une acceptation rapide.

Un rouleau de parchemin venait de passer sur le sol, attirant son regard. Il se déroulait tranquillement. Lazuli s'était levé, continuant de le suivre des yeux jusqu'à ce qu'il s'arrête proche de la sortie alors que le bureau de Lazuli était plutôt au milieu de la pièce. Il avait remonté le parchemin à l'écriture de patte de mouche, croisant ceux d'un collègue qui était plusieurs bureaux plus loin. Ce dernier tenait le début du rouleau.


Plusieurs autres curieux s'étaient penchés, grimaçant de paire. Ils avaient tous le même parchemin. Soupire générale. Ils étaient tous obligés de le lire du début jusqu'à la fin et ce dès que le parchemin était ouvert. Une mine dégoûtée, son collègue avait ramené la totalité du parchemin sur son bureau pour s'y mettre. Les langue-de-plombs du haut se plaignaient du fait que leur projet mettait du temps à être validé. Mais oh. Leur thèse était longue et ils n’avaient pas que ça à faire ! Surtout que chaque mois, des projets stupides venaient leur prendre leur temps précieux. Non, mais il y en avait un qui avait voulu créer un sortilège pour faire danser les animaux. Utilité ? Zéro. Une heure de gâché. S'il voulait tant le faire, il n'avait qu'à le faire avec ses propres moyens et non-essayer de gratter un financement pour ce genre de projet !

Lazuli avait sortis un parchemin vierge des parchemins sur son bureau, inscrivant son rapport sur la récupération de l'artefact. Une fois terminée, il l'avait roulé le cachetant tranquillement. Lazuli avait pris une carte en parchemin pour y inscrire le nom de l'artefact et de son emplacement. Il s'était étendu de tout son long avant de regarder sa montre à gousset. L'après-midi était bientôt terminé, l'heure de rentrer n'allait pas tarder en ce vendredi. Il avait pris la totalité des documents de son bureau, sauf le projet et son rapport qu'il avait mis dans un tiroir, les triant selon un ordre précis.

Il était sortis de l'open-space, passant par la pièce sans porte, accédant à l'endroit où les copies se faisaient. Cet endroit était un couloir déversant sur plusieurs pièces. Le jeune sorcier n'était pas aller très loin, puisqu'il avait déposé la carte qu'il avait rempli plus tôt dans une pochette accrochée au mur signalant ainsi que cet artefact avait besoin d'être copier pour être testé, il y avait d'autres cartes comme celle-ci. Puis il avait fait demi-tour. Allant vers une autre pièce cachée, c'était celle des registres. Celle-ci se divisait en une immense bibliothèque qui semblait sans fin, renfermant des casiers sans porte avec des plaques de numérotation. Il fallait prendre le coup pour s'y repérer, sachant que les numéros des casiers d'artefacts étaient les mêmes que les vitrines. Lazuli avait rangé les différents documents dans les bonnes cases, certaines mises à jour datait de plusieurs jours, mais il n'avait pas eu le temps de les ranger. Il tachait tout le temps d'avoir ranger ses documents avant le Week-end.

Une fois ceci fait, il lui restait encore certains parchemins, ceux-là étaient pour le registre des sorciers. C'était dans une autre pièce accolée. C'était des casiers fermés, il y en avait une pour chaque lettre de l'alphabet. Il s'était approcher de la lettre M, tapotant de sa baguette en prononçant l'identité de la personne. Ce dernier s'était ouvert, dévoilant un nombre qui semblait infinis de dossiers avant de se stopper. Le sorcier avait bien vite trouvé l'intercalaire indiquant la personne qu'il cherchait, il avait classé le papier à sa place, un permis de transplanage. Il avait répété le processus pour classer ses autres documents.

Il avait tapé des mains, ayant terminé son rangement, il avait jeté un regard à sa montre à gousset. Plus que cinq minutes et il avait terminé. Juste le temps d'aller apporter son rapport à son supérieur. Le jeune homme avait repris le chemin de l'open space, récupérant son rapport et souhaitant bonne chance à son pauvre collègue qui avait loin d'avoir terminé de lire la thèse.

Reprenant le chemin inverse qu'il avait pris au départ, il s'était bien vite retrouvé au premier étage, déposant son rapport à son supérieur qui avait tendance à l'intimidé. Sa journée était terminée. Son bureau était vide du moindre papier. Mais il savait que lundi matin, il allait avoir plein de chose à faire. Lire la thèse, s'occuper des demandes de papiers et il devait aussi faire une visite surprise dans un projet. Bref, malgré ça, son travail était loin de lui déplaire. Il était un peu inquiet pour l'actuel ambiance du monde magique ainsi que pour le monde moldu qui tentait de vouloir les mettre au grand jour. Mais il ne voulait pas s'en mêler, préférant suivre le courant, comme toujours et puis, il avait suffisamment de difficulté dans sa vie.